Dérives sectaires : le Parlement adopte un nouveau délit contre les "gourous 2.0"

Députés et sénateurs n'étant pas parvenus à s'accorder sur cette mesure sensible, c'est l'Assemblée nationale qui a eu le dernier mot.

Est visée"la provocation, au moyen de pressions ou de manœuvres réitérées" à" abandonner ou à s'abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique", lorsque cet abandon"est présenté comme bénéfique pour la santé", alors qu'il peut avoir des"conséquences particulièrement graves".

Dans l'hémicycle, la secrétaire d'Etat Sabrina Agresti-Roubache a plaidé pour lutter"contre ce fléau" des dérives sectaires qui"fait des milliers de victimes chaque année".

"Il n'est pas dans l'intention du gouvernement d'interdire la critique médicale","d'empêcher les malades de décider en toute conscience et pleinement éclairé de prendre ou de s'abstenir d'un traitement", ni"d'épingler les discussions familiales ou amicales", a-t-elle insisté.

L'article, réécrit après avoir été supprimé, préserve la"liberté d'expression" et"le rôle des lanceurs d'alerte", a assuré la rapporteure Renaissance du texte, Brigitte Liso.

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