ÉDITO. Le Rassemblement national rattrapé, comme les autres, par les affaires !

Elle sera jugée pendant deux mois à partir du 30 septembre pour détournement de fonds publics.

Les magistrats la soupçonnent d’avoir mis en place"de manière concertée et délibérée" un système frauduleux pour payer des salariés de son parti avec les fonds alloués par le Parlement européen à chaque député pour rémunérer leurs assistants.

Sur le banc des prévenus, Marine Le Pen, qui nie les faits, retrouvera tout l’état-major du parti, mais aussi son père, Jean-Marie, s’il est en état physique de comparaître, ou encore son ex-compagnon et maire de Perpignan Louis Aliot.

Marine Le Pen n’est pas la première cheffe de parti à être jugée pour des faits similaires.

Et c’est à cela qu’on mesure la vraie mue de l’extrême droite.

Et Marine Le Pen se montre très indulgente avec ses adversaires rattrapés par les affaires, comme François Fillon en 2017.

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