EN DIRECT - Vers un gouvernement d'union nationale ? "Le compromis ce n'est pas le reniement", déclare Bruno Le Maire - BFMTV

La Première ministre est chargée de trouver un "accord de gouvernement" d'ici la fin de la semaine, mais aussi de préparer son discours de politique générale ou encore de trancher la question du vote de confiance.

Emmanuel Macron l'a invitée à consulter les chefs des formations politiques sur un "accord de gouvernement", leur participation, leur position sur un vote de confiance ou encore le vote du budget de l'État à l'automne prochain.

Alors qu'Élisabeth Borne a une semaine pour trouver un potentiel "accord de gouvernement", "des LR aux communistes", selon les consignes d'Emmanuel Macron, une semaine décisive débute au sein de l'hémicycle.

S'il faut en passer par là, c'est parce que "ce gouvernement n'a rien fait pendant cinq ans (...) il procède d'une inaction climatique", affirme-t-il sur LCI.

Alors que Yannick Jadot a affirmé que les Verts étaient "toujours prêts à des compromis", Julien Bayou considèrent que c'est au gouvernement de "faire un pas".

Interrogé sur les propositions de plusieurs groupes à l'Assemblée nationale, de baisser les taxes sur le carburant, Bruno Le Maire a assuré que le gouvernement allait "discuter évidemment avec toutes les formations politiques", a-t-il déclaré sur RMC/BFMTV, "mais on voit bien qu'il n'y a pas d'accord de gouvernement possible, pas d'union nationale possible".

L'exécutif rêve, pour sortir de la crise, de mettre sur pied une vaste coalition allant des communistes à LR, excluant seulement les Insoumis et le RN d'un tel partenariat, Emmanuel Macron considérant que ces deux formations ne sont pas des "partis de gouvernement".

Invité de LCI, Julien Bayou a appelé la Première ministre Élisabeth Borne a se confronter à un vote de confiance après son discours de politique générale qui aura probablement lieu début juillet.

Si c'est le cas, "je voterai contre" affirme Julien Bayou.

Jean-François Copé prend à nouveau position pour défendre l'entrée des LR dans le gouvernement d'Elisabeth Borne.

Appelé par Élisabeth Borne pour connaître ses dispositions à rejoindre un potentiel "accord de gouvernement", Julien Bayou, secrétaire général d'EELV affirme ce matin sur LCI qu'il n'y a "rien qui puisse supposer une coalition".

Le tout nouveau patron du groupe LR ferme la porte à toute possibilité d'entrée au gouvernement de députés de droite alors qu'Elisabeth Borne commence les consultations.

"Nous nous sommes dotés d'un inter-groupe pour travailler en commun la semaine dernière, tout le monde est d'accord pour dire que nous sommes en opposition avec le gouvernement d'Elisabeth Borne", a assuré sur France 2 ce lundi matin Mathilde Panot.

La nouvelle mission confiée par Emmanuel Macron à Élisabeth Borne pour la semaine s'annonce ardue, certains dans la majorité n'y croyant pas et les oppositions ayant déjà refusé de servir de "béquille".

Au retour du président français jeudi des sommets du G7 en Allemagne et de l'Otan en Espagne, Élisabeth Borne devra faire des propositions "pour une feuille de route" et "pour la composition d'un nouveau gouvernement d'action" qui sera mis en place "dans les premiers jours du mois de juillet", a indiqué Emmanuel Macron dans un entretien samedi à l'AFP.

D'ici là, elle consultera de nouveau les groupes parlementaires à partir de lundi, notamment sur un possible "accord de gouvernement" -voire leur participation à un gouvernement- ainsi que sur le vote des prochains textes de loi.

Le gouvernement d'action se fera des "communistes aux LR" selon Emmanuel Macron.

De quoi mettre d'accord sur un point les deux partis: "Ce n'est pas à Emmanuel Macron de dire qui est un parti de gouvernement ou qui ne l'est pas.

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