Test Roccat Burst Pro Air : la souris polyvalente et sans-fil idéale pour les joueurs ? - Clubic

Un changement de nationalité qui n’a entamé en rien son enthousiasme et seulement quelques semaines après voir testé la Kone XP, nous voici en présence d’une nouvelle souris gaming, la Burst Pro Air.

Un capteur 19 000 points par pouce et la compatibilité NVIDIA Reflex complètent un tableau intéressant pour une souris à moins de 100 euros.

Roccat n’a pas cherché à en faire un modèle véritablement ambidextre, et ce, même si son châssis est pour ainsi dire symétrique : elle ne conviendra toutefois pas aux gauchers du fait du placement de deux boutons « de pouce » sur un seul côté.

De manière assez surprenante, Roccat met largement en avant le poids plume de sa souris.

Sur le dessus de la souris, on retrouve bien sûr les deux boutons principaux, parfaitement intégrés, et l’inévitable molette.

Toujours sur le dessus de la souris on retrouve le bouton de changement de sensibilité.

Il est bien sûr à associer au capteur optique 19 000 points par pouce mis en place par Roccat, un Owl-Eye basé sur le bien connu PAW3370 de Pixart.

Notons qu’à côté de l’espace réservé au capteur, sous la souris donc, on retrouve quelques « subtilités » : il y a le commutateur filaire / Bluetooth / RF 2,4 GHz, mais aussi le bouton d’appairage et, enfin, l’espace pour ranger le dongle USB.

C’est une valeur intéressante, meilleure que de nombreuses souris gaming.

Côté prise en main, nous l’avons déjà évoqué, la taille de la souris permet à peu près toutes les fantaisies.

Dommage aussi que Roccat se soit limité à deux boutons de pouce.

Roccat a doté sa souris de deux larges patins en PTFE qui sont certes, un peu moins bons que des patins en céramique, mais qui font plus qu’assurer l’essentiel.

Pour ne rien gâcher, le fabricant a eu la judicieuse idée de glisser deux patins supplémentaires dans la boîte : sachant qu’il s’agit souvent de l’élément le plus fragile d’une souris, savoir qu’on va pouvoir les remplacer sans bourse délier est un plus appréciable.

Enfin, nous n’avons pas non plus grand-chose à reprocher au capteur Roccat Owl-Eye basé sur le PAW3370 signé Pixart.

Il s’agit d’une vieille connaissance qui n’est plus ce qui se fait de mieux aujourd’hui – des capteurs dépassent les 24 000 points par pouce – mais ses 19 000 ppp sont en réalité bien suffisants pour l’immense majorité des utilisateurs, joueurs exigeants compris.

Dans le cas de Roccat, il s’agit de Swarm, un soft un peu embêtant car il nécessite l’installation d’une première partie avant la mise en place du module dédié au périphérique utilisé.

D’ailleurs, si on souhaite vraiment tenir la souris de la main gauche, il est reste possible de désactiver n’importe quelle commande.

Vous l’aurez compris, cette souris n’est pas vraiment à conseiller aux allergiques des LED… ou aux gauchers et sur certains points, elle peut sembler vieillissante : son capteur n’est pas le plus moderne et le taux d’interrogation se limite à 1 000 Hz.

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