Les chiffres et cartes du Covid en France au 15 janvier 2022

Dans leurs dernières modélisations, les équipes du célèbre institut français estimaient que le pic des cas de la cinquième vague de coronavirus, portée par le variant Omicron, serait atteint à la mi-janvier.

Un point important à bien avoir en tête avant de poursuivre votre lecture: les données sont toujours publiées dans la soirée. Ainsi, les chiffres à jour ce samedi 15 janvier sont ceux publiés la veille, le vendredi 14.

Il faut également savoir que ce ne sont pas les chiffres du jour, mais ceux à J-1 pour le nombre d’hospitalisations et le nombre de nouveaux cas confirmés.

Pour l’incidence et le taux de positivité, ce sont les chiffres du dépistage à J-3 (à la date de réalisation du test) qui sont utilisés.

Si l’on regarde l’évolution moyenne (sur 7 jours, la courbe bleue), on voit que la cinquième vague, gonflée par les contaminations liées au variant Omicron, semble marquer le pas.

Les chiffres à J-1 sont pratiques pour suivre au plus près l’évolution de l’épidémie, mais sont susceptibles de varier d’une semaine à l’autre en fonction de la rapidité de remontée des résultats.

Pour bien s’assurer des tendances, il est préférable de regarder les données publiées par Santé Publique France, qui montrent le nombre de cas à la date du dépistage, avec un retard de trois jours.

Le premier graphique ci-dessous permet de visualiser la part du variant Omicron et du variant Delta dans les cas positifs.

Ici, on voit aussi une tendance: si, sur une semaine, tous les indicateurs sont encore à la hausse (les barres grimpent vers le haut), la croissance perd de la vitesse.

Encore une fois, car le variant Omicron change la donne, avec sa sévérité moindre.

Le graphique ci-dessous montre l’évolution du nombre de cas, d’hospitalisations et d’entrées en réanimation en pourcentage par rapport au plus haut atteint lors de la seconde vague de Covid-19, en novembre 2020.

Avant l’arrivée de ce nouveau variant, le plus grand nombre de cas avait été atteint début novembre 2020, pour la deuxième vague.

Si l’on regarde l’évolution de l’épidémie de manière plus locale, on voit que la tendance est toujours à la hausse, mais que la croissance de l’incidence est de plus en plus faible dans de nombreux départements, comme on peut le voir sur la carte ci-dessous qui montre l’évolution du taux d’incidence sur une semaine.

Difficile à dire tant le coronavirus réussit à déjouer nos pronostics, mais il faut déjà rappeler qu’une hausse était prévisible dès le début de l’automne avec la dominance du variant Delta, bien plus contagieux.

Depuis, le variant Omicron est venu jouer les trouble-fêtes.

Mais on sait maintenant que l’efficacité du vaccin contre l’infection baisse avec le temps, notamment six mois après la vaccination, et encore plus avec le variant Omicron.

La fulgurance du variant Omicron rend cette troisième dose encore plus indispensable, environ 43% de la population l’a déjà reçue.

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