Guadeloupe : sous le prétexte vaccinal et social, des violences urbaines « planifiées » par des gangs - Sud Ouest

Les violences qui secouent la Guadeloupe depuis près de trois mois et qui semblent connaître actuellement un regain, sur fond de contestation de l’obligation vaccinale, ont été « parfaitement planifiées et organisées », avec notamment « l’implication active » d’un fonctionnaire de police, a accusé vendredi le procureur de la République.

« Dans les surveillances qui ont été mises en place », suite aux premières émeutes de novembre, « nous avons compris qu’il était question d’un partage des rôles », notamment des gangs de Baie-Mahault, de Pointe-à-Pitre et de Grand-Camp (aux Abymes, ndlr).

Ce jour-là, la manifestation contre l’obligation vaccinale devait arriver jusqu’à l’aéroport, « avec un mode opératoire déterminé entre manifestants et membres de gangs, qui eux devaient occuper les pistes avec des véhicules volés » et enflammés.

Si la « bataille idéologique » et l’obligation vaccinale de même que la question de la jeunesse, restent en toile de fond, « ce qui est sûr, c’est une volonté claire d’enrichissement ».

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