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« Partir à la campagne, c'est quitter la frénésie, les bullshit jobs, la réunionite aiguë » - Les Échos Start

« Partir à la campagne, c'est quitter la frénésie, les bullshit jobs, la réunionite aiguë » - Les Échos Start

« Partir à la campagne, c'est quitter la frénésie, les bullshit jobs, la réunionite aiguë » - Les Échos Start
Jan 13, 2022 1 min, 58 secs

Mais elle prévient : ceux pour qui la société urbaine ne satisfait plus leurs besoins humains fondamentaux et qui font le choix de la ruralité, tout reste à inventer, y compris le travail?

Le « plouc », c'est un épouvantail médiatique créé de toutes pièces, comme antithèse de la modernité, culture née de la classe sociale des bourgeois des grandes villes de l'Europe.

Avec ce titre, j'invite les ruraux à dépasser leur sentiment d'infériorité culturelle (la culture paysanne serait inférieure à la culture moderne) doublée d'un sentiment d'infériorité sociale (classes paysannes, populaires, laborieuses, etc.)?

La campagne est un environnement de vie de nature aménagée par l'Homme.

Quoi qu'on en dise, vivre à la campagne est différent de vivre en ville?

La société urbaine dans laquelle on vit ne satisfait plus nos besoins humains fondamentaux : survie, protection, appartenance, unicité, rencontre, continuité et postérité.

Pour la première fois, on voyait des populations revenir habiter par choix à la campagne.

Qu'est-ce que les néoruraux en général, et les plus jeunes d'entre eux en particulier, projettent sur la campagne .

Partir à la campagne, c'est un moyen de quitter cette frénésie de mouvement, ces bullshit jobs , la réunionite aiguë , etc. Je pense que la jeunesse en particulier et le reste de la société en général tentent de lutter contre cette « zombification » liée aux mobilités frénétiques de la vie hypermoderne.

Entre 1968 et 1990 : on constate une périurbanisation, donc les zones denses se desserrent et les campagnes profondes perdent encore des habitants?

Le travail pour les nouveaux habitants de la campagne, il va falloir l'inventer?

En plus du cliché du cadre sup en télétravail qui se met au vert, qui sont les habitants des campagnes aujourd'hui .

La première strate, ce sont les descendants de la culture paysanne, les enracinés, ceux qui en ont les codes (parenté, localité, réciprocité).

Ce sont ceux qui sont venus vivre à la campagne par choix, par envie.

Ils veulent changer de société.

Les villes veulent faire campagne, alors que les campagnes veulent faire modernes, voilà où nous en sommes.

Les « bopros » doivent faire l'effort de conscientiser l'acculturation ultra-violente qu'ont subie les paysans au XXe siècle!

Les agriculteurs ont tout sacrifié pour notre société moderne : la mémoire paysanne de leurs ancêtres avec la modernisation, la présence de leurs enfants en les incitant à faire des études et à quitter le terroir, leur vie entière en empruntant des sommes folles pour un revenu modeste?

Donc, je déconseille aux jeunes d'arriver avec leurs gros sabots de donneurs de leçons et leur expliquer comment il faut faire du compost ou produire tel ou tel produit en bio .

J'aspire plutôt à un futur coconstruit entre tous les habitants des espaces ruraux pour assurer la révolution à la fois écologique, sociétale, culturelle et paysagère dans les campagnes

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