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La dyslexie ne serait pas un véritable trouble neurobiologique, mais un atout dans l'évolution humaine - Trust My Science

La dyslexie ne serait pas un véritable trouble neurobiologique, mais un atout dans l'évolution humaine - Trust My Science

La dyslexie ne serait pas un véritable trouble neurobiologique, mais un atout dans l'évolution humaine - Trust My Science
Jun 27, 2022 2 mins, 3 secs

La dyslexie a été catégorisée en 1991 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme étant un trouble dans l’apprentissage de la lecture, puis comme un handicap en 1993.

Récemment, une équipe de chercheurs américains a émis une nouvelle hypothèse : la dyslexie ne serait pas un trouble neurologique ordinaire, mais un avantage évolutif.

Les personnes atteintes de dyslexie seraient plus compétentes dans l’exploration de l’inconnu.

Ces résultats bousculent ainsi notre vision de la dyslexie.

La dyslexie est définie par la Fédération mondiale de neurologie comme « un trouble chez les enfants qui, malgré une expérience classique en classe, ne parviennent pas à acquérir les compétences linguistiques en lecture, écriture et orthographe correspondant à leurs capacités intellectuelles ».

Par conséquent, l’hypothèse d’un trouble spécifique de l’apprentissage de la lecture a été émise, trouble également appelé dyslexie développementale, et souvent abrégé en dyslexie (à distinguer de l’alexie, ou dyslexie acquise, qui survient chez des individus adultes à la suite d’une lésion cérébrale).

Prenant le contre-pied des études classiques établissant la dyslexie comme une anomalie de développement, ils ont voulu déterminer l’utilité de ce type de cognition et ont conclu que les personnes atteintes de dyslexie seraient spécialisées dans l’exploration de l’inconnu.

L’hypothèse de l’équipe s’appuie sur celle de Norman Geschwind, qui a noté un nombre croissant d’études suggérant que les personnes atteintes de dyslexie ont des talents supérieurs dans certaines compétences non verbales liées à l’art, à l’architecture, à l’ingénierie et à l’athlétisme.

Cette dernière propose qu’une adaptation réussie chez l’Homme découle de la collaboration entre individus, spécialisés dans des stratégies de recherche neurocognitive différentes, mais complémentaires.

La Dr Helen Taylor, chercheuse affiliée au McDonald Institute for Archaeological Research de l’Université de Cambridge, déclare dans un communiqué : « La vision de la dyslexie centrée sur le déficit ne raconte pas toute l’histoire.

Cette recherche propose un nouveau cadre pour nous aider à mieux comprendre les forces cognitives des personnes atteintes de dyslexie ».

Comme mentionnée précédemment, la nouvelle théorie développée par Taylor et ses collègues, appuyant les résultats sur la dyslexie, propose que nos ancêtres aient évolué pour se spécialiser dans des modes de pensée différents, mais complémentaires, ce qui améliore la capacité de l’Homme à s’adapter grâce à la collaboration.

Les chercheurs estiment que les personnes atteintes de dyslexie développementale ont des forces spécifiques liées à l’exploration de l’inconnu, ayant contribué à la réussite de l’adaptation et de la survie de notre espèce.

Taylor ajoute : « Cela pourrait également expliquer pourquoi les personnes atteintes de dyslexie semblent graviter vers certaines professions qui nécessitent des capacités liées à l’exploration, telles que les arts, l’architecture, l’ingénierie et l’entrepreneuriat ».

C’est ainsi que plusieurs études ont montré que les personnes atteintes de dyslexie ont des capacités accrues dans divers aspects de la pensée divergente.

Summarized by 365NEWSX ROBOTS

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