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Pourrons-nous un jour reproduire tous les organes humains en laboratoire ? - Trust My Science

Pourrons-nous un jour reproduire tous les organes humains en laboratoire ? - Trust My Science

Pourrons-nous un jour reproduire tous les organes humains en laboratoire ? - Trust My Science
Jan 15, 2022 1 min, 58 secs

Afin de pallier le déficit, la biologie synthétique offre — depuis une dizaine d’années — un avenir prometteur avec le développement des organoïdes.

Ces tissus humains organiques cultivés à partir de cellules souches in vivo imitent le fonctionnement des tissus dont ils dérivent.

Personnalisation de la médecine et des traitements, alternative à l’utilisation d’animaux, transplantation sans rejet et sans pénurie… autant d’avantages à (peut-être) reproduire un jour tous les organes humains en laboratoire.

Le chercheur néerlandais a longtemps soupçonné les cellules souches des intestins d’être les principaux moteurs de leur régénération.

Il a d’abord développé une technique génétique pour cultiver des cellules souches LGR5 en laboratoire, puis a conçu des intestinoïdes qui pourraient servir à tester les médicaments en toute sécurité sur des tissus intestinaux humains actifs.

Les organoïdes sont définis comme des structures produites à partir de cellules souches et combinant trois propriétés : « La coexistence de multiples types cellulaires ; une architecture proche de celle du tissu d’origine ; et une mise en œuvre de fonctions propres au tissu », résume Denis Duboule, professeur de génétique et génomique à l’université de Genève, dans son cours au Collège de France.

De la taille d’une lentille et développés en une dizaine de jours, ces « mini-organes » ont ouvert la porte au développement d’autres organoïdes en laboratoire, notamment le cœur, le foie, les reins… et le cerveau !

Devenus de très bons outils en recherche, les organoïdes permettent aussi aux fournisseurs de soins de santé de tester des traitements, même agressifs (par exemple contre le cancer), sans faire mal au patient.

D’après une étude de 2019, des chercheurs sont parvenus à recréer in vitro des tumeurs en seulement deux semaines, à partir de cellules tumorales de 24 patients atteints de cancer du pancréas.

Ils ont ainsi pu dépister la suractivation de MYC (protéine qui contribue à la progression tumorale) et tester deux médicaments anti-MYC en développement.

« Nous avons établi la preuve de principe de l’utilité des organoïdes pour classifier les tumeurs et tester des médicaments dans le cancer du pancréas », estime Juan Iovanna, chercheur de l’étude.

Dans la suite du développement, ces structures finissent par comporter de larges trous : au centre, leurs cellules se nécrosent, faute d’irrigation.

Des chercheurs américains ont par exemple recréé en laboratoire des cellules pancréatiques (capables de produire de l’insuline), dont le dysfonctionnement est à l’origine du diabète.

En outre, les organoïdes proposent une alternative viable aux tests sur les animaux, qui posent des problèmes éthiques, mais aussi parce que les réactions aux médicaments varient de manière significative entre les humains et les animaux.

Avec les progrès de l’ingénierie biologique, les scientifiques sont déjà capables de fabriquer des organes simples et fonctionnels en laboratoire.

À ce rythme, peut-être que dans une dizaine d’années les humains ayant besoin d’une greffe d’organe pourront simplement le commander à un laboratoire.

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