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Les seuils des vagues de chaleur sont « de plus en plus souvent dépassés »

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Les seuils des vagues de chaleur sont « de plus en plus souvent dépassés »
Aug 09, 2022 2 mins, 2 secs

Planète La France explose les seuils des vagues de chaleur.

BRULANT Christine Berne, climatologue à Météo-France, revient pour « 20 Minutes » sur la litanie de vagues de chaleur qui s’écrasent sur l’Hexagone cet été?

« Les vagues de chaleur sont de plus en plus longues et intenses mais ce n’est malheureusement pas une surprise », déclare Christine Berne, climatologue à Météo-France.

« Cet été et cette semaine, il va y avoir encore des vigilances canicule », prédit-elle, estimant qu’au moins une vingtaine de départements seront touchés.

D’après les simulations climatiques du rapport Drias, si nous continuons la courbe actuelle de nos émissions de gaz à effet de serre – qui augmentent chaque année, à la fin du siècle nous subirons entre 20 à 50 jours de plus en vague de chaleur.

La vague de chaleur est « le premier seuil, la première alerte » calculée à l’échelle nationale.

Le pays entre dans une vague de chaleur « quand on a pendant plusieurs jours le seuil de 25 degrés qui est dépassé, en moyennant toutes les températures nuit et jour », explique l’experte du climat.

« On ne les a pas changés depuis vingt ans et avec le réchauffement climatique, les températures montent, donc ces seuils de vagues de chaleur et de canicule sont plus fréquemment dépassés », admet Christine Berne.

Entre 1976 et 2005, « les vagues de chaleur étaient relativement rares sur la plupart du territoire avec moins de cinq jours par an », souligne le rapport Drias.

« A l’automne ou à l’hiver, on aura plus de recul sur l’été pour se poser la question de la définition et voir si elle est encore plus pertinente ou s’il faut augmenter les seuils », explique la météorologue.

Quant aux vagues de chaleur, elles sont « un impact très important sur les activités humaines » et leur fréquence cet été « sous-entend qu’il ne pleut pas et qu’il y a de la sécheresse ».

« Les organismes s’habituent et l’habitat est plus adapté aux chaleurs dans certaines régions », souligne Christine Berne.

« Mais en 2003, on s’était rendu compte que les gens plus au Nord n’avaient pas le réflexe de fermer les volets le matin et ne se protégeaient pas du tout de la chaleur la journée », se souvient la climatologue.

Mais à terme, « il va falloir modifier les habitations, mieux les isoler », ajoute Christine Berne

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