Kétamine, méthamphétamine, MDMA, cannabis, cathinone, cocaïne et même cialis, contre la dysfonction érectile.
Confinée auparavant dans la capitale ou les grandes agglomérations comme Bordeaux, la pratique, qui associe expériences sexuelles et prises de drogues afin d’accentuer les plaisirs, fait son apparition dans certains milieux d’Angoulême et Cognac.
Dans le cadre de relations sexuelles, parfois avec plusieurs partenaires, il se résume dans la prise de substances psychoactives et vise à augmenter l’intensité et la durée des plaisirs charnels : endurance accrue, libido… L’inhibition des partenaires s’en trouve fortement diminuée et l’expérience recherchée est décuplée.
Dès lors, avec la banalisation de certains produits, il est normal de voir arriver ces pratiques à risques dans les plus petites villes, comme c’est le cas désormais en Charente, à Angoulême ou Cognac.
Dans les cas que vous avez pu observer, comment évaluez-vous les risques de la pratique ?
Déjà, la simple prise de stupéfiant constitue une prise de risques pour le corps.
L’autre facteur aggravant est l’accumulation des substances que certains patients, auxquelles je fais face, relatent.
Or, une seule prise de cathinone, un puissant stimulant, peut être fatale, en association avec du GHB et de l’alcool.
Enfin, un autre risque majeur demeure les risques très importants des maladies sexuellement transmissibles dans un cadre où toutes les vigilances retombent.
Lorsque l’injection de stimulants se fait par voie intraveineuse dans le cadre, toujours, de relations sexuelles, on parle alors de « slam ».