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VIDÉO. Hôpital public : "On a un risque imminent de ruptures d'accès aux soins", alerte Rémi Salomon

VIDÉO. Hôpital public : "On a un risque imminent de ruptures d'accès aux soins", alerte Rémi Salomon

VIDÉO. Hôpital public :
May 19, 2022 1 min, 38 secs

"On a un risque imminent de ruptures d'accès aux soins", affirme jeudi 19 mai sur franceinfo Rémi Salomon, président de conférence des présidents des commissions médicales d’établissement de CHU alors que le l'hôpital public est au bord de l'explosion par manque de personnels soignants comme à Bordeaux où les patients ont été "accueillis par des bénévoles". "Il manque des lits.

Il manque des infirmiers pour faire fonctionner les blocs opératoires?

Il manque d'urgentistes pour faire tourner les services d'urgences", alerte Rémi Salomon pour qui le métier n'est plus attractif.

Quand je dis un risque imminent, c'est déjà en train de se produire et ça risque de s'aggraver de manière assez considérable pendant l'été, c'est-à-dire au moment des congés.

C'était assez incroyable de voir tous ces professionnels de santé en ville, à l'hôpital, se mobiliser et donner toute leur énergie pour faire face à l'afflux considérable de patients.

C'est un métier passionnant que j'adore.

Et donc, effectivement, au bout d'un moment, il manque d'infirmiers parce que les conditions de travail et les rémunérations ne sont pas suffisantes.

Il y a dans chaque hôpital des lits qui sont fermés par manque de personnel.

Et donc, il y a 10%, 15%, 20%, parfois plus, de lits fermés par manque de personnel.

C'est peut-être un peu plus important en Île-de-France, car il y a pour les personnels paramédicaux un problème de coût de la vie.

Il manque des infirmiers pour faire fonctionner les blocs opératoires.

Il manque d'urgentistes pour faire tourner les services d'urgences.

Ce que je crains beaucoup en ce moment et ce que j'observe, c'est une sorte de désengagement.

C'est un métier passionnant, mais contraignant.

Et quand on est rappelé, par exemple, sur des congés parce qu'il faut remplir la liste de garde, c'est très contraignant.

Ce qu'il faut faire en urgence, c'est la contrainte.

C'est aussi en amont, c'est-à-dire ce qu'on appelle le soin non programmé qui est pris en charge par essentiellement la médecine de ville, mais aussi par l'hôpital quand la médecine de ville ne peut plus.

Pour assurer la continuité des soins, il faut que tous les soignants en ville et à l'hôpital participent.

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