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« J'aurais sans doute mieux réussi si j'avais été un homme » - Futura

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May 21, 2022 6 mins, 8 secs

Caroline Laurent, elle, fait partie de celles qui viennent de rejoindre les rangs de l'Académie des technologies.

En l'occurrence, sur l'attribution des prix Nobel.

Et parmi elles, une en particulier : Caroline Laurent.

Caroline Laurent, ingénieure générale de l’armement hors classe, directrice de la stratégie de la @DGA, est nommée directrice des systèmes orbitaux du @CNES à compter du 1er septembre 2019.

Petite, Caroline Laurent, elle, voulait être médecin.

Pas tout à fait. « Je suis sûre que j'aurais mieux réussi si j'avais été un homme », nous lâche Caroline Laurent dès le début de notre entretien. « Il y a eu beaucoup plus de postes refusés que ceux que j'ai acceptés.

Oui parce qu'il est utile de le préciser, Caroline Laurent est aussi l'heureuse maman de cinq enfants qui, aujourd'hui devenus grands, la soutiennent plus que jamais dans ses choix. « Lorsque j'ai reçu la proposition du Cnes, j'ai hésité.

J'imagine qu'ils auraient fait de même si j'avais été un garçon. » Et plus tard, lorsque Caroline Laurent arrête de travailler pour suivre son mari aux États-Unis, ces mêmes parents n'ont pas sauté de joie. « À notre retour, ma mère, une infirmière un peu féministe, a tout fait pour que je retrouve une place dans la société.

Elle l'a fait pour que j'aie le choix de ne pas dire non à une belle opportunité de carrière. ».

Lycéens et lycéennes, rdv le 25 janvier à 18h30 pour découvrir le parcours inspirant de Caroline Laurent, Directrice des Systèmes Orbitaux @CNES : une carrière scientifique d’ingénieur dans l'administration, tournée vers l’aéronautique et l’espace...

Mais des choix quand même. » Et c'est l'un des messages que Caroline Laurent souhaite aujourd'hui envoyer aux jeunes filles. « Il faut oser faire ce qui vous plaît.

Tout comme le fait de répondre à un besoin émotionnel, pas tout à fait rationnel.

J'ai une fille polytechnicienne et deux de mes filles ont préféré entrer en école de commerce. » « J'avais l'impression que ce serait plus facile », lui a confié l'une d'elles. « Peut-être que les femmes sont moins poussées par le dépassement de soi, réfléchit alors Caroline Laurent à haute voix. Moi, je l'avais l'esprit de compétition.

Déjà au lycée, grâce à mes bonnes notes en maths, j'avais intégré un établissement qui venait juste de s'ouvrir aux filles.

Malgré son attirance pour ce « côté élitiste », Caroline Laurent a eu besoin d'encouragements pour progresser.

Surtout, il ne s'est jamais arrêtait pas à mes "non, je n'y arriverai pas".

Son attitude à mon égard m'a beaucoup portée. ».

« Je suis sûre que les femmes ont quelque chose de différent à apporter.

Même à celles qui n'ambitionnent pas de carrière dans un domaine de la technologie, Caroline Laurent le rappelle, « c'est un plus de comprendre le monde dans lequel on évolue.

La découverte de l’existence des transposons, ou « gènes sauteurs », lui valut le prix Nobel de médecine en 1983.

Femme et juive en cette première moitié du XXe siècle marquée par la guerre, elle intègre l’université de Cambridge en 1938 où elle étudie la chimie et la physique.

Ses recherches, publiées dans la prestigieuse revue Nature en 1953, vaudront un prix Nobel à ses collègues James Watson, Maurice Wilkins et Francis Crick en 1962, mais pas à Rosalind Franklin.

La chimiste et biologiste moléculaire, dont le nom fut à peine mentionné dans la publication scientifique, décède d’un cancer de l’ovaire le 16 avril 1958 à l’âge de 37 ans, avant l’attribution du prix Nobel.

Caroline Davis, Flickr, CC BY 2.0 .

Henrietta Leavitt  Entrée en 1895 au Harvard College Observatory, l’astronome américaine Henrietta Swan Leavitt (fille d’un ministre, née le 4 juillet 1868 à Lancaster, dans le Massachusetts), devenue sourde après une maladie, se fait remarquer au sein de l’équipe de Charles Pickering.

En 1924, un membre de l’académie des sciences de Suède propose Henrietta Leavitt pour le prix Nobel de physique, avant d’apprendre que la discrète astronome était décédée d’un cancer en 1921.

Douée pour tout, fille d’un homme à l’esprit ouvert qui lui offre une éducation exceptionnelle pour une femme de cette époque, elle danse, joue du clavecin, apprend le latin, le grec et l’allemand, s’intéresse aux beaux habits, à l’opéra et à la philosophie naturelle, c’est-à-dire aux sciences.

À 43 ans, Émilie du Châtelet meurt quatre jours après l’accouchement difficile d’une fille qui ne survivra pas.

Entre-temps, Lise Meitner a travaillé comme infirmière en tant que technicienne en radiologie pour l’armée autrichienne, ce qui n’est pas sans rappeler Marie Curie.

Trois fois pressentie pour le prix Nobel, elle n’obtint jamais cette récompense, même si, en 1944, le prix Nobel de chimie fut attribué à Otto Hahn pour des travaux auxquels elle avait largement contribué.

Lise Meitner — récompensée par ailleurs de nombreuses fois et reconnue par ses pairs — reste l’un des plus célèbres ratés du comité Nobel.

Lady Ada Lovelace  Fille d’un poète britannique (lord Byron) et d’une amatrice de mathématiques (Anne Isabella Milbanke), Augusta Ada King naît le 10 décembre 1815 à Londres, témoigne, comme sa mère, d’un grand intérêt pour les mathématiques.

Marie Curie  La future Marie Curie naît Maria Sklodowska le 7 novembre 1867 dans un vieux quartier de Varsovie.

Marie quitte la Pologne pour la France en 1891 où elle étudiera les mathématiques en suivant les cours de deux mathématiciens de renom, Paul Painlevé et Paul Appell, ainsi que des physiciens Léon Brillouin et Gabriel Lippmann.

Ce dernier, très impressionné par les qualités de Marie, obtient pour elle la commande d’une étude sur l’aimantation de différents types d’acier.

De cette union naîtra en 1897 Irène Curie qui, tout comme sa mère, décrochera un prix Nobel de chimie.

Ce nouveau phénomène sera baptisé par Marie du nom de radioactivité.

Cette découverte leur vaudra l’attribution du prix Nobel de 1903 avec Becquerel.

Marie Curie remplacera Pierre à son poste de professeur à la Sorbonne, une grande première pour l’époque.

En 1909, elle est nommée professeur titulaire dans sa chaire de physique générale, puis de physique générale et radioactivité.

En 1911, elle décrochera le prix Nobel de chimie et sera la seule femme présente au mythique congrès Solvay de cette même année.

Pendant la Première Guerre mondiale, Marie Curie va beaucoup s’impliquer pour que la nouvelle technique de la radiographie soit disponible sur le front, afin d’aider les chirurgiens à localiser, puis extraire les fragments métalliques dans le corps des blessés.

Sa fille, Irène, âgée seulement de 18 ans, l’assistera.

Ces deux chercheurs recevront le prix Nobel de physique mais pas elle.

Elle-même dira d’ailleurs plus tard : « Il est honteux qu'il y ait si peu de femmes dans les sciences… En Chine, il y a beaucoup, beaucoup de femmes en physique.

Il faut dire que Madame Wu, comme on l’appelait, était la fille de Wu Zhongyi, un défenseur de la parité des sexes ayant fondé l'École supérieure professionnelle de femmes de Mingde.

Arrivée à l’université de Berkeley en 1936, elle décrocha en 1940 un doctorat en physique sous la direction du prix Nobel Ernest O!

Elle fut la première lauréate du prix Wolf en physique en 1978, que certains considèrent comme l’équivalent du prix Nobel

Douée pour les langues, fille d’un mathématicien, la jeune Emmy Nœther ne veut pas devenir professeur de français ou d’anglais et s’inscrit à l'université bavaroise d'Erlangen, plutôt fermée aux femmes

Irène Joliot-Curie et la radioactivité artificielle  Irène Joliot-Curie (12 septembre 1897 à Paris - 17 mars 1956 à Paris) est une chimiste, physicienne et femme politique française lauréate du prix Nobel de chimie, tout comme sa mère, Marie Curie

Avec son mari, Irène découvrira la radioactivité artificielle en 1934, peu de temps avant le décès de Marie Curie

Frédéric et Irène recevront le prix Nobel de chimie pour cette découverte l’année suivante

Elle obtient la chaire de physique générale et radioactivité précédemment occupée par sa mère

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