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Pourquoi l’opposition au vaccin continue malgré la levée du pass vaccinal - La Tribune.fr

Pourquoi l’opposition au vaccin continue malgré la levée du pass vaccinal - La Tribune.fr

Pourquoi l’opposition au vaccin continue malgré la levée du pass vaccinal - La Tribune.fr
May 14, 2022 5 mins, 17 secs

Le même jour à Rodez, ils dénonçaient « la dérive sécuritaire du gouvernement », la « restriction des libertés collectives et individuelles », la fracturation de la société selon le statut vaccinal et surtout « l'absence de débat démocratique » permettant à chacun de se faire une opinion vis-à-vis du vaccin.

liées au vaccin et à la vaccination (sécurité, accès à la vaccination, coût, résultat attendu),.

liées aux individus (croyances, mythes et convictions, niveau de compréhension, normes sociales et communautaires),.

liées à l'environnement (culturel, politique, socio-économique, médiatique).

Ils contribuent à générer un certain populisme « antivax », largement relayé par les médias numériques, et leur mise en avant démultipliée a pour conséquence que l'effet thérapeutique du vaccin n'est plus évalué à sa juste dimension.

En 2010, 40 % des Français auraient ainsi été défavorables à la vaccination en général.

Ce rejet concerne en premier lieu la vaccination contre la grippe, qui chute de plus de 30 % l'année suivante.

En novembre 2020, alors que la pandémie frappe la planète depuis près d'un an, Pfizer-BioNTech présente les résultats d'un essai clinique où leur vaccin anti-Covid-19 serait efficace à 90 %.

S'y mêlent oppositions religieuses (se soumettre à la volonté de Dieu) et spirituelles, écologiques (dégradation de l'environnement) ou naturalistes (laisser faire la nature), intentions néfastes prêtées à Big Pharma et à un État Big Brother (contrôle et atteinte des libertés) qui serait en plein développement, manque de confiance dans les institutions chargées de garantir la santé de chacun, remises en cause à l'égard du corps médical et de la science (la science n'explique pas tout)...

La très populaire plate-forme de Podcast Spotify accueille ainsi l'animateur Joe Rogan qui va diffuser à ses 190 millions d'auditeurs beaucoup d'informations fausses (pas besoin de se vacciner si l'on est jeune, etc.) ou controversées sur le vaccin sans aucun avertissement.

« Affirmer », c'est avant tout s'affirmer et vaincre... Sur les réseaux sociaux, beaucoup se parlent sans « s'écouter », les dialogues solitaires y côtoient les monologues à plusieurs, laissant cette impression d'exister davantage.

Ceci rejoint l'appétence des individus à communiquer sur les événements négatifs et les dangers dans une « société de mise en scène de la peur » selon le philosophe Michel Serres.

Les individus peuvent également être sous l'influence de biais cognitifs, définis comme un écart systématique entre la réalité et la pensée logique et rationnelle lorsque celle-ci ne suffit plus à appréhender un événement ou un contexte.

Ils peuvent être directement attribuables (ou renforcés par) soit à une information mal contrôlée, soit à une mésinformation, désinformation ou malinformation sur les réseaux sociaux, soit encore à l'entourage social.

Ces études identifient un facteur allant de 1 à 5 (de < 10 % à > 50 %) entre les citoyens qui ont une certaine confiance et ceux qui n'en ont aucune, et ce indépendamment de la catégorie socioprofessionnelle.

Dans la logique de protéger prioritairement les plus vulnérables, les autorités de santé ont sans doute délégitimé le vaccin chez les individus non éligibles en début de campagne.

Or privilégier les personnes les plus à risque, c'est également tolérer plus d'effets indésirables du vaccin et apprendre à les connaître pour mieux les maîtriser ensuite.

D'autre part, la communication gouvernementale est restée ambiguë sur les notions d'immunité collective et de protection individuelle ou encore sur la possibilité de contamination malgré la vaccination.

Deux faits notables, associés à la vaccination, sont fortement inscrits dans la mémoire des Français : la relation, non avérée, entre le vaccin contre l'hépatite B et la sclérose en plaques, et l'échec de la campagne vaccinale H1N1.

Ces crises politico-sanitaires installent des doutes à la fois sur la sécurité des vaccins ou des médicaments et l'aptitude des autorités à prendre des décisions indépendamment de l'industrie pharmaceutique.

Concernant la vaccination contre le Covid-19, la longue litanie des effets indésirables les plus dramatiques (maladies auto-immunes, thromboses, myocardites, péricardite, syndrome de Guillain et Barré, etc.), réels mais extrêmement rares, mais aussi les médicaments supposés être efficaces puis soustraits à la prescription comme l'hydroxychloroquine, vont venir remettre en cause la bienveillance de l'État et des scientifiques.

De plus, la rapidité du développement du vaccin, suspecté de passer outre les standards scientifiques habituels pour raison politico-économique, engendre de larges soupçons.

Pourtant, les raisons principales de cette rapidité ont été un allègement de la bureaucratie et le recours à des procédures parallèles de validation des essais cliniques sans jouer sur la sécurité.

La première d'avril 2021, émanant de l'Université d'Oxford, démontre que « le risque de thrombose lié à une infection Covid-19 serait huit fois plus élevé qu'avec le vaccin AstraZeneca et 10 fois pour les vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna ».

La seconde de juillet 2021, montre qu'en Angleterre depuis que le vaccin AstraZeneca est injecté uniquement aux plus de 40 ans, aucun cas de thrombose vaccinale n'a été signalé.

Les interventions publiques d'experts ont pour objectif de susciter l'adhésion à la stratégie de vaccination, de nombreux citoyens hésitants cherchant à être persuadés de ses bienfaits.

En France, c'est le vaccin contre l'hépatite B qui est alors suspecté de provoquer la sclérose en plaques.

Retransmises sur les réseaux sociaux, elles augmentent les doutes et le scepticisme sur l'information scientifique. Un exemple est celui de la célèbre revue Vaccines qui a publié le 28 juin 2021 une étude, validée scientifiquement, qui affirmait que le vaccin provoquait deux décès pour trois personnes protégées...

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