Attaque de Tessit au Mali : un nouveau bilan de 42 soldats tués en fait la plus meurtrière depuis 2019 - Le Monde

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Quarante-deux soldats maliens ont été tués, dimanche, dans le nord-est du Mali, près des frontières du Burkina Faso et du Niger, dans l’attaque la plus meurtrière attribuée à des djihadistes contre les forces maliennes depuis 2019, selon un nouveau bilan.

Le précédent indiquait 17 soldats et 4 civils tués.

C’est le plus lourd bilan officiel pour l’armée malienne depuis la série d’attaques fin 2019-début 2020 par le groupe Etat islamique de camps militaires dans cette même région dite des trois frontières.

Parmi les quatre civils tués, certains d’entre eux étaient des élus locaux, avaient déclaré à l’AFP des proches des victimes sous le couvert de l’anonymat.

La zone de Tessit, située du côté malien de la zone des trois frontières, dans une immense région rurale non contrôlée par l’Etat, est fréquemment le théâtre d’affrontements et d’attaques?

Les groupes armés affiliés à Al-Qaida, rassemblés sous la houlette du GSIM, y combattent depuis 2020 le groupe EIGS, affilié à l’organisation Etat islamique (EI).

En mars 2021, trente-trois soldats de la relève de Tessit avaient été tués dans une embuscade revendiquée par l’EIGS.

Cette zone des trois frontières avait été le théâtre fin 2019-début 2020 de la série d’attaques la plus meurtrière qu’avaient connus les trois pays concernés depuis le déclenchement du conflit en 2012 dans le nord du Mali.

De nombreux chefs du groupe djihadiste ont été tués en 2020 et 2021, au premier chef desquels son fondateur, Abou Walid Al-Sahraoui, en août 2021

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