Campus de Bordeaux : Manuel Tunon de Lara tire sa révérence - Sud Ouest

Il a porté et incarné l’Université de Bordeaux, mastodonte né de la fusion, en 2014, des facultés de droit, sciences, médecine, sociologie, économie….

Après huit années à la tête de cet ensemble, le professeur de médecine passe, à 64 ans, le relais.

Il a porté et incarné l’Université de Bordeaux, mastodonte né de la fusion, en 2014, des facultés de droit, sciences, médecine, sociologie, économie….

Après huit années à la tête de cet ensemble, le professeur de médecine passe, à 64 ans, le relais.

Je pars sans frustration aucune : entre la présidence de la fac de médecine puis celle de l’Université de Bordeaux, j’ai assumé quatre mandats, et j’ai eu la chance de pouvoir conduire, avec des équipes formidables, ce projet passionnant de création d’une grande université multidisciplinaire.

La fusion était un pari : l’Université de Bordeaux est aujourd’hui identifiée comme l’une des meilleures universités françaises, et parmi les plus innovantes.

J’aurais évidemment aimé que les humanités fassent partie de l’Université de Bordeaux.

Je ne dirais pas la même chose des écoles d’ingénieurs ou de Sciences-Po Bordeaux, qui devront tôt ou tard, je pense, intégrer l’Université de Bordeaux, tout en préservant leur diplôme, leur circuit.

Où en est l’Université de Bordeaux financièrement ?

Quel bilan faites-vous de l’ouverture de facs délocalisées de droit, de médecine, à Périgueux, Agen ?