CHRONIQUE. Sciences Po, décryptage d'une désinformation

Mais je rappelle qu’il s’agit du terme retenu par plusieurs organisations internationales, et non des moindres.

On voit donc mal à quel titre nous pourrions dénier le droit aux étudiants de Sciences Po d’employer ce même mot.

Tout ce que nous avons, c’est une image : celle d’étudiants brandissant leurs mains peintes en rouge.

Mais pourquoi le blocage d’un établissement serait-il devenu soudain aussi choquant… alors que, jusqu’à présent, les mobilisations étudiantes n’ont pas suscité, me semble-t-il, de telles condamnations ?

Car, tout de même, il faut reprendre ce qui se dit depuis dix jours sur Sciences Po.

Éric Ciotti, le président des Républicains, considère que la direction de Sciences Po"donne blanc-seing aux revendications antisémites".