Alain Schmitt, qui devait s’envoler le lendemain pour l’Israël où il entraînera l’équipe nationale, précise « avoir juste dit que je ferais tout dans mon travail pour trouver une fille qui la bâterait. » Ces mots « qui dans notre sport peuvent faire réagir mentalement » sont, selon lui, à l’origine de la colère de la jeune femme qui le pousse « violemment contre le montant de la porte ».
Il répète qu’il n’a pas porté de coups sur Margaux Pinot.
« Ce n’était pas un combat de judo, c’était des coups de poing », a notamment soufflé Margaux Pinot, championne olympique par équipes mixtes aux derniers Jeux olympiques de Tokyo, le visage tuméfié par les ecchymoses entourant ses yeux.
« Je n’ai jamais frappé une femme de ma vie, c’est n’importe quoi », a répété à l’audience Alain Schmitt, T-shirt blanc et visage marqué par des contusions.
Alain Schmitt devait quitter la France cinq heures après les faits, direction Israël où il est attendu pour prendre les rênes de l’équipe nationale féminine.
« Si j’ai été embauché là-bas, c’est par mon discours sur le mental qui ne passe pas ici », estime Schmitt, qui n’a jamais réussi à se faire une place en tant qu’entraîneur national.