Mais je suppose que l'OMS n'a pas très bien compris que nous avons déjà les vaccins en stock.
Et dans beaucoup de pays du monde aujourd'hui, la question n'est plus tant de recevoir des doses que d'accélérer la vaccination?
Que faire si ce variant s'avère capable de contourner les vaccins .
Nous avons d'ores et déjà engagé les discussions avec les scientifiques et les fabricants de vaccins.
Aujourd'hui, la priorité absolue demeure la vaccination et l'application des gestes barrières.
Il n'est donc pas étonnant que la production ne satisfasse pas la demande pour un certain nombre de matières premières et de produits.
J'ai été parfaitement clair et transparent d'entrée de jeu sur ce que l'Europe allait faire et comment elle allait le faire.
Et non, il n'est pas du tout trop tard pour l'Europe.
Avec la transition numérique, la demande de semis conducteurs va doubler d'ici 2030.
La question n'est pas « vont-ils le faire mais où vont-ils le faire ».
Notre objectif est de doubler les capacités de production en Europe d'ici 2030?
Aujourd'hui, plus de 80 % des semis conducteurs viennent d'Asie.
L'Europe a des atouts majeurs à faire valoir, comme la qualité et la robustesse de sa production électrique.
Dans l'industrie des semis conducteurs, les machines tournent 24 heures sur 24.
L'Europe est en outre un excellent vivier de talents et de compétences dans un secteur où les difficultés de recrutement sont aujourd'hui le plus grand frein au développement.
Le secteur est aujourd'hui confronté au défi de réaliser des investissements à la fois très lourd, pour satisfaire la demande, et risqué, pour innover.
Dans les trente prochaines années, l'Europe devra à la fois doubler sa capacité électrique pour répondre aux enjeux économiques et réduire fortement ses émissions carbone pour atteindre la neutralité climatique
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