C’est un virus qui est résident permanent d’une zone géographique ou d’une population donnée, comme la dengue dans les zones de circulation où les moustiques sont porteurs».
Dans la littérature scientifique, cette expression décrit aussi une circulation permanente et stable.
Mais «cette endémicité peut s’accompagner de bouffées épidémiques, qui pour les virus respiratoires prend volontiers un caractère saisonnier quand les températures plus fraîches sont favorables à la circulation des virus», observe Arnaud Fontanet, professeur à l’Institut Pasteur.
A noter que l’adjectif endémique caractérise le mode de circulation d’une maladie et non sa gravité.
«Cette circulation permanente du virus fait que notre immunité est régulièrement stimulée et se renforce à chaque rencontre avec le virus.